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Making of de Pascal Alliot, auteur du thriller Asphalte

  • Photo du rédacteur: Coline Perrone
    Coline Perrone
  • 9 avr. 2024
  • 4 min de lecture


Making of de Pascal Alliot, auteur de Asphalte, roman policier qui sortira en juin 2024, aux éditions Hugo Stern.

 

C’est l’histoire de…

 

« Une organisation criminelle et politique va irrémédiablement plonger le pays, une ville dans un chaos sans fin. Une jeune femme, commandante de police, suite à une série de crimes crapuleux, horribles, accompagnée de son adjoint, va mener une enquête sauvage, terrifiante, afin d’extirper la vérité, la proposer à la face du monde, telle qu’elle soit. Aux multiples périls de leur vie. »

 


Quelles sont vos sources d’inspiration ?

 

« Pour Asphalte, les sources d’inspiration sont multiples. Littéraires : Millenium 1 — Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes, de Stieg Larsson : même si l’influence ne semble pas capitale, le personnage féminin, particulier, anticipé, porteur d’un lourd secret, m’a indéniablement marqué. Le Poète, de Michael Connelly. Car comment ne pas citer Connelly ? Shutter Island, de Dennis Lehane, Les Rivières pourpres, de Jean-Christophe Grangé, Le Diable tout le temps, de James Ray Pollock, Umberto Eco et Le Nom de la rose, De sang-froid, de Truman Capote, Pars vite et reviens tard, de Fred Vargas. Les lieux sombres, de Gillian Flynn. Cinématographique : Fargo des frères Cohen, Les Infiltrés de Martin Scorsese, French Connection, de William Friedkin, No Country for Old Men, encore des frères Cohen, Reservoir Dogs, de Quentin Tarentino. Blade Runner, de Ridley Scott pour la plongée dans cette cité damnée, presque futuriste, Millénium - Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher (nous y reviendront pour ce choix), La Isla Minima de Roberto Rodriguez. Zulu de Jérôme Salle, La chasse de William Friedkin. »

 


Ce que vous avez aimé ou non pendant l’écriture du roman : trouver l’inspiration, clore l’intrigue, mettre en avant les personnages, terminer le roman, un passage particulier, etc.

                            

« Retrouver Sophie Debreuil, après un passage en maison de repos suite à une enquête complexe, marquante au possible – Terre, mange tes morts, mon roman précédent. Mettre en place cet univers si particulier, urbain, poisseux. Retour vers son passé pas si lointain. Un nouveau face à face avec ses fantômes. Alors que le monde gronde, la menace extrémiste gagne du terrain. Avec Davos, son amant, adjoint, elle va défier une fois encore les monstres. Ensuite, il y a cette intrigue finale, cette fin particulière, que, bien sûr, je ne révélerai pas ici, qui demeure très marquante. J’ai apprécié la faire. Elle conclut plutôt de façon cohérente cette histoire noire, sombre comme jamais. Et, je me répète encore une fois, mettre en avant Sophie Debreuil demeure un bonheur, une joie. Cette fille a quelque chose, un brin de folie, ingérable, tout en gardant un cap limpide et clair face à l’affaire dans laquelle elle plonge pieds joints. J’espère que de nombreux lecteurs vont l’apprécier, l’aimer. »

 


D’où vous est venue l’idée du personnage de Sophie Debreuil ?

 

« Je l’ai créé lors de mon précédent roman, Terre, mange tes morts, publié il y a deux mois aux éditions Déhache. Jeune femme au passé trouble. Certains pourraient l’assimiler à une sorte de jeune femme en déséquilibre total, alors qu’elle demeure tout le contraire. Jeune femme forte, au caractère bien trempé. Elle emporte tout et tout le monde sur son passage. Elle se lance à corps perdu dans les affaires les plus retorses, dont personne ne souhaite vouloir tant elles sont dures, complexes, sanglantes. Sophie Debreuil, elle est arrivée pour cela : changer la donne des héros masculins ou féminins manquant cruellement de caractère, de force. J’ai eu la volonté de cela : une fille dont on va se souvenir, qui va marquer indéniablement les esprits. Cela ne pouvait pas en être autrement qu’un personnage féminin. D’une certaine fragilité, mais qui arrive à l'occulter afin de demeurer d’une certaine force tant mentale que personnelle, pratiquement sans faille. Avant même le début de l’écriture, la création, je savais que ce serait une blonde, belle, fortement intelligente, une sorte de Nico – l’égérie d’Andy Warhol, actrice, mannequin, chanteuse du Velvet Underground, chanteuse tout court —, une fille mystérieuse, inaccessible. D’une certaine froideur, au charme fatal. Avec des histoires personnelles qui la hantent, inexorablement, la poussent dans ses ultimes retranchements. »

 


Pourquoi ne pas avoir cité le nom de la ville principale de l’intrigue ?

 

« J’aime le monde de l’imaginaire. Il permet de proposer des lieux sans avoir à les citer tels qu’ils se nomment dans la réalité. On peut ainsi inventer ce que l’on veut, sans se soucier de la véracité. Peut-être un peu plus simple que d’aborder l’écriture de cette manière. Pour ma part, je le perçois de cette manière. Depuis mon premier roman, je suis un adepte de cette vision de l’écriture. Totale liberté qui me permet d’avancer convenablement dans le cours de mes histoires. »

 


Ce que je veux vous dire, à vous lecteur :

 

« Ce roman, il représente le fond de l’âme la plus noire, l’espoir, la violence d’un système corrompu, la force d’une jeune femme presque seule contre tous. Si vous le lisez, vous côtoierez un Enfer, en équilibre sur la ligne, le point de non-retour, l'inexorable chute en avant vers les tréfonds d’un monde qui se meurt. La désolation d’une ville en perdition, mais toujours, en filigrane, un minuscule point lumineux au bout du très long tunnel sans éclairage aucun, d’un sombre presque parfait que vous vous apprêtez à emprunter : l’infime espoir, celui de sauver votre peau. Mais que la route se révèlera longue, complexe, ardue. C’est une balade sauvage, implacable. Aussi une grande et belle histoire d’amour. Celle de la dernière chance. Qui vous emporte vers la candeur désabusée. »

 

 

Retrouvez Pascal Alliot sur :


 


Bibliographie de l’auteur :

 

 

 

Merci de tout cœur d’avoir participé à ce Making Of et de nous avoir permis de mieux vous connaître !


 

Coline Perrone de La Correctrice.

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